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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 17:45

http://www.youpimobile.com/up/images/paradiso.jpg



J’avais enfin le droit d’aller au cinéma le RIO, ouvert aux petites gensses de sept à soixante dix sept ans. Le paradis des z’enfants de colons pôvres… Dix sous : c’était tout !
On y tournait la Poulice montée, Tarzan, les Indiens, les Bondits, le Sheriff, d’ailleurs cheu moi, tout le monde (les garçons comme les filles manquées) on jouait à « haut les mains » avec des pistolets de bois. Le premier qui le dit a gagné !
Cette semaine à l’affiche « Frankeinstein  *lui-même *en personne *en os et en chair, et les Zombies »! Les copains m’avaient averti que c’était sanglant, mais rigolo ; parfois on faisait des jeux de rôle coquins et j’imitais souvent un zombie fou aveugle, alors on pouvait toucher … le ti bout du nez des filles ! « Mirar y no Tocar » surtout ! Cependant, chacun son nez et elles riaient, d’un rire étouffé de fond de gorge pasque la mama de service surveillait. Donc, rassuré, je m’assois sur un strapontin et… Ouyouyouille… je vois un revenant ensanglanté qui de plus appelait le savant à la barbe hirsute « papa »! La frousse ! Ayayaye ! « Escapa » comme on dit cheu nous, et dehors, blanc d’écume,  en sueur,  tremblotant,  le cœur en syncope, je me mis à pleurnicher comme un gosse. La belle caissière sans chignon, femme poule autoritaire-propriétaire-ouvreuse-célibataire, me prit dans ses bras pour me consoler. C’est drôle, j’étais bien… Quand j’ai conté cela à ma môman, elle fronça son sourcil, papa était au travail. Le parfum de la dame ronde lors me saisit à jamais, ce fut plus tard ma Madeleine, les copains jaloux ricanaient. Souvent je passais l’admirer, je la regardais par la vitre cassée, elle faisait semblant de ne pas me voir, mais moi… je savais.
Pour mieux comprendre la colonisation, sachez que dans la salle quand à la fin du film le june’om embrassait la june’fill, sur la bouche, en fin, le public enthousiaste se levait, arabes et colons confondus, applaudissait en criant cocorico! Trépignait en tapant des pieds ! Rocommence. Remboursez. Camus nous décrira plus tard dans « Noces et l’Eté » comme des gens frustres et polissons. Chiqué, va ! De toutes façon cheu nous on n’aime pas les Algérois.


GUY l’oranais.



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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 19:02

 

 http://www.insecula.com/PhotosNew/00/00/08/75/ME0000087550_3.JPG


        Je connais une dame
    de quatre vingt huit ans
    qui tient une règle de fer
    dans une main d’argent

        Elle croit toujours régir
    les hommes, les fleurs, le temps,
    mais elle doit se couvrir
    d’un léger fichu blanc
    dès qu’un frisson d’hiver
    se faufile un instant
    et moi toujours frondeur
    je grogne comme un enfant
    quand elle secoue mes puces
    de vieux chien savant
        Il s’agit d’une vraie dame
    que j’aime et c’est maman




           Sous le signe de la balance
      pour l’anniversaire de grand-mère
             (déjà édité sur orange)



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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 19:06

 

 

http://image.evene.fr/img/article/2657_facteurcheval_pop.jpg

Serais Capitaine disais-je à ma momon… Danseuse étoile chantait en écho ma sœur qui n’en ratait pas une, oui, «comme Dalida». Il est vrai que j’avais déjà une panoplie de zouave, un chapeau de mousquetaire (fabriqué avec des plumes de coq sur une perruque de paille) ! Ma sœur par contre ne possédait qu’une jupe miteuse en rose bonbon ! Alors nous allions au grenier chercher l’inspiration. Il faut dire que pour des enfants de colon, on vivait au cinquième d’une maison à balcon.
Le Grenier… je l’avais inventé : un renfoncement poussiéreux derrière la coiffeuse commode de ma maman ! Michèle y mettait ses Marie-claire (pouf) et autres journaux tendres. Moi ma collection âprement négociée en permanence du fameux illustré «Radar», où des savants relativement fous reconstruisaient la Terre, et même l’Univers ! Chut, top secret. Pas un mot à la reine mère.
Un cafar’nahoum minuscule (at’choum) de vieilles affaires désaimées, d’étoiles de neige ou de mer, voire d’océan, un grenier virtuel mystérieux magique époustouflant…
Les souris, oui, y vivaient tranquilles ! Ma momon, femme d’hier, avait peur de ces petites bêtes ! Ma soeur aussi. J’étais donc maître de ces lieux, tenais la main de la dernière, laquelle faisait semblant -menteuse- de ne pas trembler. Capitaine je me devais de faire la guerre avec panache, pauvres bestioles ! Quand j’en attrapais une à main nue ou par autre stratagème, je la menais dare dare par la queue dans notre vieille baignoire Louis quinze et, sadiquement, j’ouvrais le robinet !
Une souris nage, vois-tu, avec des petites pattes roses comme Dalida. Mais ma sœurette disait tout… à sa maman : guy il est méchant, il noie les souris. Rapporteuse ! Ma mère filait vite faire des courses, mon père travaillait, Michèle devait donc regarder en pleurnichant les coussinets bleu-clair de l’animal qui barbotait !
Il est vrai que les demoiselles  pleurent facilement».
Alors, heureux de vivre et pour embêter les voisins sages, je poussais haut et fort le cri tyrolien de Tarzan : « ha ha ha haâ…-hÄn. Des fois je montais sur l’armoire, sautais du haut de l’arbre sur le lit à ressorts, pour épater le monde des souris ?
Kattie, fais-nous de grâce un dessin de lune à paillettes d’or ou de diamant ! Lizette une musique délicieusement amère ! Prima, un poème triste triste triste -ô combien- et charmant ! Hélène un roman russe drolatique fatidique romantique politique, etc ! Alicia, peins je t’en prie, en lettres blondes et rousses de la poussière de lumière ! Margot, la nouvelle, mime une danse guerrière sauvage cannibale pour faire trembler les enfants ! Orfée un sermon du haut de la montagne ou de l’armoire serait le bienvenu, jamais entendu encore ! Ö Betty…Ö… et toi Célange !  Pardon de ne point citer les autres, pardon, une prochaine fois, mon anniversaire est pour bientôt : Toutes et tous sachez que je rendais souvent leur liberté aux nageuses.
Depuis suis devenu vieux sage impénitent.  GUY

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 17:56

 

 

 

 

http://www.bimago.fr/media/catalog/product/cache/3/image/5e06319eda06f020e43594a9c230972d/2/7/113472/tableau_peinture_personnages_Femme_africaine.jpg

 

Un ermite philosophe dans une grotte de montagne retiré, écrivait ses mémoires…
Sur un cahier d’écolier jauni, avec une plume d’oiseau d’hier plongée dans une encre secrète de sa composition !
Il se souvenait d’une grand’- mamie, toute menue toute fragile, avec un chignon d’argent gris, une mantille discrète de vieille dentelle, des yeux  mouillés de pluie, qui sortait de son cabas des madeleines au miel, et moi j’étais son mendiant d’amour, son petit garçon gourmand ! Elle était bonne pâtissière et conteuse de merveilleuses petites choses !
Par la suite, la femme deviendra pour moi nourricière patentée, ou bien encore serveuse de bar oublié, amie des enfants sages, sachant écouter les confidences tristes des marins perdus ! Plus tard, cela se compliquera.

Lors l’ermite va parler à la première personne, déjà fait diriez-vous, dans une émotion légitime : ma sœur Michou donc aimait le rose, moi le bleu, dansait devant la glace comme Dalida, chantait faux des airs à la mode, les copains ricanaient, rouge de honte j’étais ! Un premier contact avec la femme aguicheuse maniérée ! La femme serait-elle donc alors chipiteuse sélective, danseuse née, de valse classique de tchatchatcha ?

A ce propos, je n’ai toujours pas tranché. Elle plaisait.
Ma pauvre maman chérie trouvait que j’étais macho, concept encore inconnu, elle usait donc d’autres termes : voyou, grossier personnage, garnement, méchant loup notamment avec ma sœur qui était une sainte nitouche, en plus je disais des vérités énormes qu’il ne faut pas toujours dire savez-vous, par exemple l’âge de sa maman !
La femme ne serait-elle pas coquette, gourmandeuse, menteuse, grognon ? Injuste même… Adorable parfois… Coléreuse et crieuse à l’occasion ?
Mon papa esseulé semble-t-il, avait un chapeau de paille, aurait eu une aventure lointaine inavouée sulfureuse ou fleur bleue avec une brodeuse couturière, je ne sais... Avait été au pavillon tonkinois de l’exposition universelle à Paris ville lumière.
Mon épouze naturelle souriante, mignonne, charmeuse, devint très vite gouvernante de mari ! Comme l’avait été sa mère. Une longue lignée, etc.

L’adoubement se faisant par les dames.
Je garde ma fille pour la bonne bouche ! Là le vieil ermite pensif, soupira, perla d’une larme furtive, laquelle coula sur un sol ridé, une jolie plante battit des ailes.
La femme serait-elle papillon libellule coccinelle, rayon de lune ou fleur de guy's ?
En grandissant, le philosophe papa constata chez la demoiselle des changements : amoureuse du secret, toujours en mouvement, meneuse d’hommes qui faisait semblant ! La femme fille serait-elle caprice météorologique, anomalie magnétique ou catastrophe naturelle aléatoire imprévue, frissonnante juponnée, séductrice effrontée de vieux papa gâteau, d’amoureux transi ou bien de troubadour esseulé, ébahi si tu préfères !
Cette image plairait à notre ami Peynet. Un  dessin de poète s’il vous plaît.
En conclusion, la femme se définirait comme un phénomène hallucinogène multi - facettes explosif : danseuse cuisinière cousette ergoteuse d'inutile et combien charmeuse, de rose brodé vêtue, menteuse atchoum, «chipie’teuse» ô la la, consolatrice du pauvre et de l’opprimé, infirmière diplômée, délicieuse enfant croyons-nous : une poupée de chine en habit de soie.
Lors, il ferma son grimoire, le mit dans un coffre caché, à l’abri des souris, puis s’endormit ! Dans son lit douillet de feuilles et de fougères, il se sentait protégé entouré de souvenirs  colorés, édredon en patchwork d’amour et de tendresse, bercé d’une musique ensorceleuse, envoûtante, parfumée… L’ermite comprit enfin que la femme est d’évidence la compagne indispensable du Rêve. C’est sa fonction !     GUY

http://www.passion-estampes.com/litho/peynet/peynetamoureuxtimide150.jpg

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 18:49

 

 

http://img.over-blog.com/500x368/1/28/70/59//Onirique.jpg

Les tropiques sont souvent plus sombres, plus austères ou même tragiques que l’on ne croie. Un prince alchimiste d’élégance sémite et de nom anglais recevait le visiteur, présentait ses potions culinaires, des boucans parfois, contait si cela lui plaisait la longue histoire de ces lieux : j’ai transcris en vers étonnés ces rencontres étranges !

Il est un point perdu
nombril d’un monde cosmique
où le fil du temps
parfois semble s’arrêter

une fracture sourde
une plainte feutrée
un univers aigu
acoustique et verdu

si tu sais ressentir
avec ton cœur d’enfant
la soie qui se déchire
en un délire d’argent

si tu sais approcher
avec un corps d’amant
le cyclone mauvais
poignard tourbillonnaire

tu peux alors toucher
même s’il te faut passer
la porte unique et sombre
de la fracture du temps

Guy   « Poèmes du bout du monde » 1984
Le passage rêve immémorial du poète

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 12:32

http://www.tnm.go.jp/gallery/search/images/max/C0027087.jpg

 

L’écrivain tente un essai pour découvrir un but à sa vie !
Il pose des mots, comme notes de flûte, fleurs jolies dans un vase de porcelaine blanche, il sait que la mélodie est universelle, cependant il écoute le son des syllabes qui s’entremêlent résonnent et dansent en une chorégraphie d’arabesques un peu savante, alors il gomme efface transpose rature et recommence !
Quelle serait sa démarche, sinon trouver la musique des étoiles, de la lumière qui scintille vibre et chante en une partition secrète, nous offrant sans doute un message ? Il lui faut alors décoder le message, mais il sait dans son inculture de chaque être de toute chose, que le choix de l’instrument est déjà un aveu !
Il imagine pourtant une harpe géante au sommet d’une falaise avec de longues cordes en fils d’or et d’argent qui tremblent au souffle venu d’ailleurs. L’écrivain, jette ses mots qui affluent et palpitent, fébriles, pour emplir l’espace inconnu laissé quand la flûte et la harpe pleurent en Silence. Le chercheur d’infini se désole, la symphonie du monde s’est arrêtée pour un instant  qui lui semble d’éternité. Alors la plume reprend sa marche inspirée, pour compenser le vide, la souffrance, la mort, le néant, le poète sait que son honneur est d’apporter l’espérance !
Parfois il réussit. Il devient magicien, la musique repart, s’envole, s’enroule dans les nuages, torsade et plonge dans la vague, le poète sent l’amour le bercer, la grâce, cette musique il la portait en lui, elle l’enflamme, il la donne, le vide s’enfuit, disparaît !
La symphonie humaine est sauve, la fin du monde est retardée.

guy

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 19:49

 

http://www.bernardcollet.fr/ciels/images/nuages-et-mer.jpg

 

Je roulais comme une balle de blancheur extrême
sur des vagues molles sans forme bien définie
dans un espace étrange qui toujours nous ressemble,
je roulais sans vigueur inconnu à la merci du temps !

Depuis l’enfance, tu sais, je cherchais…
Quoi donc petit homme, oui, quoi justement ?

La porte étroite de l’inconnu des choses,
du vieux fatum jamais vaincu, de la mort brisée,
du destin mauvais qui pleure qui cahote qui passe…
Ballotté, solitaire, sans boussole ni lumière,
je roulais impuissant.

Mon Dieu qu’as-tu voulu pour l’homme ?
Mon dieu qui es-tu vraiment?


Quand je m’éveillais dans mon sommeil, inquiet,
Le souvenir etonné persistait un long moment...
Non je n’étais pas humble poussière d’argile
Mais plutôt simple ballot de paille ou de coton,
dans un univers de silence, morne, sans symboles,
sans nuages ni lune ni faible étoile .

Le parcours de l’homme blessé est là amer insipide
éphémère et sombre comme l’écume d’océan !

Guy

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 15:56
http://art.naheulbeuk.com/img/Cayuga/art-donjon04m.jpg

 

laissait passer la lumière du soleil rose ! Vivait en ces lieux un prince exilé de France par le bon roi Louis. 
Il épousa en premières noces une marquise d’aventure, bien dotée, laquelle disparut un jour dans les bois où elle musardait ! Floûch ! Il épousa en secondes noces une belle iroquoise, qui l’abandonna de même, on ne sait pourquoi ! Floâch !  En troisièmes noces, ce fut une bergère, qui gardait ses moutons aux pieds du château en cristal devenu bleu, il voulut son bonheur, elle aimait cependant d'amour tendre son ami Pierre parti au loin chasser le castor, l’ours et le saumon sauvage ! Pour lui faire oublier son coureur des bois vagabond, enchanter sa solitude romantique, il se mit en recherche d’un poète platonique un peu vieux, comme cela il garderait plus aisément sa belle, et pourrait manger en paix ses agneaux blancs sans qu’elle ne pleure ni ne boude ! Ouf ‘ch!
Il ramena donc du Québec ou de Gaspésie un poète troubadour qui contait des histoires étranges, tristes atchoum, de sorcières musiciennes, de baleines aux yeux bleux !
Il n’était guère beau, avait les poches vides, une guitare trouée, il portait un nom étrange popo, tu sais, c’n’est pas commun. Même chez les sauvages.
La bergère écheulée, car son prince officiel chassait souvent l’élan, tomba amoureuse du poète, normal, mais -ciel- elle aimait aussi son mari, et toujours son ami pierre ; un dilemme cornouillien ! Un jour un fils naquit -ô miracle -ô merveille -ô château !
Mais qui donc est le père se demandait la reine mère affolée!
Le nez certes du petit Pierre, les yeux verts de Popo, les oreilles de sa Mère, le teint rouge d’un Iroquois… Tout de même, une fossette princière - un regard narquois…
On le prénomma : Marcel, pourquoi ? pasque marcel c’est plus joli n’est-ce pas !
Un jour l’ami Pierrot revint, guilleret, avec un collier de plumes bariolées, voulut garder l’enfant -que ' pour lui- le bandit. Personne, personne ne céda, personne !
Moralité : un enfant n’appartient qu’à lui-même, aime celle (celui) qui l’aime ; dans le Pacifique Sud le Papou, bien plus civilisé qu’on ne le croie, donne volontiers son enfant  au voisin si celui-ci le lui demande popoliment !
Il n’y a jamais d’orphelins là-bas ! Ni de bossu, ni de vilain, de plus les méchants disent -chut- que l’on les mange en vinaigrette comme tit’agneau blanc !

Guy, en l’honneur de Prima enfermée pauvre petite dans un donjon médicalisé, avec une lucarne gothique d’où l’on voit passer -ô ciel  -ô merveille -ô mon dieu,  goélettes et moélands.



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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 19:33
http://storage.canalblog.com/93/07/205899/41165477.jpg

   

 

...Je marchais dans une sente étroite
Tout près de ma maison
J’étais triste, tu sais
Un ami est parti
Un poète, c’est ainsi
Quand je serais à la croisée des choses
Au bout du long chemin,
Je dirais, moi aussi j’aimais les enfants, les pauvres,

la montagne, les nuages du ciel,
La compagne merveilleuse qui éclaire toute vie
Je dirais, moi aussi j’aimais les hommes, les plantes, les fleurs
La source, le ruisseau
La lumière qui réjouit d’amour le monde
...Je choisirais, sans doute, la mauvaise direction
J’en ai l’habitude, c’est ainsi
Depuis toujours, je trébuche en aveugle,

je prendrais le chemin qui mène dans le désert,

l’ombre, la solitude
Le soir qui tombe, l’océan qui gémit
Décidément le dimanche n’est pas mon jour, tu sais
Je viens de perdre un ami

Guy

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:38
http://media.paperblog.fr/i/273/2730536/paysages-martiens-surprenants-photographies-m-L-1.jpeg

Je me suis interrogé parfois sur le secret de la machine universelle ?
Observe bien, mon petit… Tout est arrondi tu sais : le soleil - la planète bleue - les atomes…  ou bien ondulatoire : la lumière de l’étoile - l’harmonie musicale qui enchante le cosmos - la vague verte de l’océan !
Cependant sur notre maman la terre, les gnomes prétentieux ont construit des espaces fermés, anguleux, carrés, triangulaires ! Il te suffit pourtant de regarder par le hublot de la dernière soucoupe, partie à la sauvette, en zigzagant, dans le ciel encore clair… vers la lune brillante qui tourne autour de Jupiter, tu sais là où se trouvent, dit-on, les conditions idéales de vie !    
Avec au coeur un vague espoir de retour ? Mon enfant, si tu veux peindre un nouveau foyer, il te faudra jeter par-dessus bord définitivement tous tes pinceaux d’hier…
Les savants sûrs prophètes d’un monde ancien l’avaient divisé avec beaucoup de patience, de minutie, de logique et d’arrogance, en espaces très précis et bien chronologiques, où nul ne pouvait perdre son chemin ! Du moins le croyaient-ils ?
Les poètes incertains, prophètes d’un monde nouveau, séparaient difficilement et l’espace et le temps, pressentant qu’au fond des choses il y a le divin, un tourbillon de couleurs, de formes, de senteurs, de lumière où tout se creuse en une poussière de vie comme si mathématique prophétique poésie pouvaient se retrouver... 

vieux amis au fond d’une mystique étrangère surprenante, ou bien encore comme ces parallèles qui se touchent enfin en un point d’infini que savait de Chardin !
Guy

 

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